La célébration de la 20ème Journée Internationale de l'Enfance Africaine

Publié le par BAYIKE

CELEBRATION DE LA 20ème JOURNEE INTERNATIONALE

DE L’ENFANCE AFRICAINE

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RAPPORT GENERAL ;

 

Les activités marquant la célébration de la 20ème journée de l’Enfance Africaine dans la région du littoral ont coïncidé cette année avec la semaine de l’EPT au Cameroun. C’est pour cette raison que certaines activités ont été harmonisées pour les deux événements.

Le programme des manifestations se présentait comme suit :  

 

 

Date

Activités

Lieu

Remarque  (responsable)

1

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 16 juin

2010

 

10 heures :   Visitée à la prison de NEW-BELL

Prison de NEW-BELL

 

MARANATHA

2

 

12 h 30 :   Manifestation organisée par LE MINAS à la salle des banquets

 Des services du Gouverneur de la Région du Littoral

 

BONANJO

 

MINAS

3

14 heures :   Visitée guidée d’un groupe d’enfants en difficulté dans les locaux de la TV CANAL 2 INTERNATIONAL

BONAPRISO

AFHALITD

 

 

 

4

 

 

 

 

 

5

 

 

 

 

 

6

 

 

 

Journées portes ouvertes organisées par certains centres d’apprentissages, d’alphabétisation  et de formation :

 

15 heures 

  -     Centre Orchidée Home de Douala : Pose de la première pierre de l’extension qui doit abriter trois  CLISS et une cabinet d’orthophonie à (COH-ONAMOUSSADI)

 

16 heures 

 

-       Exposition d’objets d’art réalisés par les enfants en difficultés des centres :

SYFOEV ( Synergie Fraternité des orphelins et enfants vulnérables ) située à LOGBABA

 

AFHALITD située à New-Bell.

 

 

 

-      Activités Socio Culturelles organisées par :

MJC (  Maison des Jeunes et des Cultures) : danses, théâtre, chants

 

AFHALITD : danses, théâtre, chants, remise des prix d’encouragements aux  jeunes filles handicapées qui ont bravé l’alphabétisation et qui ont eu du succès aux examens 2009.

 

 

 

 

BONAMOUSSADI

 

 

 

 

 

LOGBABA

 

NEW-BELL

 

 

NEW-BELL

 

NEW-BELL

 

 

 

 

COH

 

 

 

 

 

SYFOEV

 

AFHALITD

 

 

MJC

 

 

AFHALITD

 

7

 

Le18juin 2010

1O heures :  Table ronde :

Thème : Le financement de l’éducation : 

état des lieux et perspectives

La planification et la budgétisation pour le bien être de l’enfant :  une responsabilité collective.

ENIEG

DOUALA

IDAY (FEED)

/ EPT

 

 

 

 

DETAIL DU DEROULEMENT DES ACTIVITES.

 

VISITE A LA PRISON DE NEW-BELL :

Le 16 juin à 10 heures, la délégation de IDAY-Cameroun s’est présentée à la prison de NEW-BELL de Douala pour rencontrer et réconforter les enfants mineurs incarcérés dans cette prison. Cette assistance était pilotée la l’Association MARANATHA, membre de IDAY.

            Après les formalités d’usage, le groupe eu accès à la cellule et le chef de délégation d’IDAY-Cameroun prit la parole pour exprimer le soutien de IDAY aux enfants mineurs en difficultés. Elle remit un don composé de :

1 carton de 60 morceaux de savon de 400 grammes ;

50 pains ;

Du sucre ;

01 boîte de beurre ;

Du tapioca (une sorte de semoule de manioc)

Puis, prenant la parole, le CSDASGE de la prison prit la parole à son tour et félicita cette initiative heureuse d’IDAY-Cameroun à l’endroit de ces enfants ce jour, puis enregistra le nom de IDAY-Cameroun  dans le livre des Donateurs de la prison.

La cérémonie prit fin à 13h30.

NB. Ici, il n’était pas possible de prendre des photo.    

 

 MANIFESTATIONS   DANS  LES  SERVICES   DE MONSIEUR LE GOUVERNEUR   LA   REGION DU LITTORAL A DOUALA.

 

A 12h30, les responsables de IDAY-Cameroun se sont rendus à la cérémonie officielle organisée dans les services du Gouverneur de la Région du Littoral.

C’était une cérémonie protocolaire de remise des prix à certains enfants issus des centres d’encadrement. 

 

VISITE GUIDEE ET MANIFESTATIONS DANS LES LOCAUX DE CANAL 2 INTERNATIONAL.

Cette phase était pilotée par AFHALITD dirigée par Marie Louise, Vice Président de IDAY-Cameroun.

 

Une trentaine d’enfants issus du centre AFHALITD avaient été reçus par les responsables de la célèbre télévision CANAL 2 International. Ils ont présenté des danses traditionnelles et fait un peu de propreté.

 

POSE DE LA PREMIERE PIERRE AU CENTRE ORCHIDEE HOME DE DOUALA.

 

Le même Jour à 14h30, la caravane de IDAY s’est ébranlée  pour BONAMOUSSADI pour participer à la pose de la première pierre de l’extension devant abriter les CLIS (classe intermédiaire) et un cabinet d’orthophonie . En effet, Le Centre Orchidée Home de Douala s’occupe de l’encadrement des enfants atteints d’autisme. Cette extension permettra alors d’ouvrir, en collaboration avec les autorités éducatives, de classes intermédiaires avant que les enfants ainsi suivis ne rejoignent les écoles ordinaires.

Cette opération était pilotée par Mme BELL Mélanie  de COH et membre du Bureau de IDAY-Cameroun. La cérémonie a connu la présence effective du Délégué Régional des Affaires Sociales, du Délégué Régional de la Communication et du Bureau de IDAY- Cameroun conduit par BAYIKE Paul, cumulativement avec son rôle de Point Focal EPT.

 

 

TABLE RONDE CONJOINTE IDAY-Cameroun / EPT sur le thème :

Le financement de l’Education :

état des lieux et perspectives

La planification et la budgétisation pour le bien être de l’enfant :  une responsabilité collective.

 

 Synthèse   faite par le modérateur de la table ronde

M. Georges NDENGA, Journalise à la CRTV

Cameroun : Une table ronde pour célébrer la journée de l’Enfance Africaine et de l’Education Pour Tous

 

Ai-Cameroun - De concert avec les autres régions du Cameroun, le Littoral a marqué un temps d’arrêt pour célébrer la semaine mondiale  de l’Enfance Africaine et de l’Education Pour Tous au quatrième jour des manifestations organisées à Douala, la capitale économique.

 

          La cérémonie qui avait pour cadre l’Ecole Normale des Instituteurs de l’Enseignement Général (ENIEG) à Bonamoussadi dans l’Arrondissement de Douala 5ème a commencé par l’hymne national chanté en Anglais par les éléves-maîtres de ladite institution.

Dans le mot de bienvenue, la directrice de l’ENIEG Mme Ngo Nguimbog épouse Pondy, aura surtout relevé le sens de la table ronde sur le financement de l’éducation des enfants : « sommes-nous capables de ne plus voir nos enfants flâner dans les rues et les marchés, servir de domestiques dans nos maisons pour les envoyer à l’école ? » s’est-elle interrogé avant d’inviter les participants à émettre des points de vue pour que enfants, adolescents et adultes puissent avoir de manière équitable accès à l’éducation.

 

        Pour le Délégué Régional de l’Education de Base pour le Littoral M. Diwouta Mbengue, partager l’Education Pour Tous « est un objectif de tous les pays du Monde ». Par la suite, il a invité les partenaires sociaux à injecter davantage de ressources financières dans l’éducation, interpellant au passage les gouvernements, les entreprises publiques et privées, les associations et organismes de la société civile et toutes les personnes susceptibles de contribuer au bien-être des enfants, adolescents et adultes. Il a terminé son propos en relevant quelques passages du message du Ministre de l’Education de Base lors de la cérémonie de lancement de cette semaine à Ntui le 14 Juin dernier dans le département du Mbam et Kim dans la région du Centre.

Les participants à cette cérémonie ont par la suite eu droit à une leçon pour tous intitulée « Un but : une leçon pour tous » dispensée par Adèle Sidonie Ngontie, animateur pédagogique à l’ENIEG de Douala et à laquelle ont pris part les éléves-maîtres et l’assistance, répondant de manière participative aux questions posées et enrichissant les connaissances des uns et des autres sur l’Education Pour Tous.

 

La table ronde a connu diverses interventions :

Celle de madame Ngo Nguimbog a fait ressortir que beaucoup avait été fait par l’Etat dans la construction des écoles, la gratuité de l’enseignement au niveau de la maternelle et du primaire, la formation des enseignants et leur contractualisation à la Fonction Publique, l’éducation de la jeune fille… Elle a cependant fait remarquer que beaucoup reste à faire tant que les partenaires sociaux ne se mobiliseront pas assez comme le Japon ou l’Unicef par exemple ou alors tant que la démographie restera galopante.

Pour M. BAYIKE Paul et l’un de ses collaborateurs de International Day of African Child (Iday) Cameroun, il y a lieu de planifier l’éducation de l’enfant : les parents doivent assumer leurs responsabilités, les décideurs doivent mettre à la disposition des enfants, des handicapés et des adultes des infrastructures adaptées et les associations doivent travailler avec tous les intervenants dans ce domaine. Pour eux, il faudrait que 20% du budget de l’Etat soient consacrés à l’Education et qu’une planification se fasse au niveau macro-économique.

 

     De son côté, Marie Mélanie Bell du « Centre Orchidée Home » a plaidé pour la formation des enseignants spécialisés pour un plus grand encadrement des enfants présentant certaines difficultés. Elle en a profité pour lancer un appel aux sponsors pour une grande implication dans l’éducation de ces enfants qui ne rentrent pas dans le cadre de l’éducation conventionnelle.

M. Kouotou Mama de l’ENIEG lui relèvera que le financement existe même s’il se trouve qu’il est insuffisant. Il a fait savoir que le principal frein à l’éducation c’est l’enseignant qui n’est pas compétitif, imaginatif et il a appelé ses confrères à cesser d’être des freins à l’éducation. Parlant des conditions de développement de l’éducation, il a plaidé pour une planification indicative épousant les contours de la décentralisation ; pour la formation des gestionnaires transparents, sachant rendre compte, ouverts à la critique et à la contradiction, capables d’innover et d’aller à la recherche du financement, rigoureux et humanistes. Il a également prescrit le développement des stratégies rationnelles au niveau des pouvoirs de décision.

 

 

      Le Maire de Douala 4ème, John Kumase Dangle a fait remarquer que les textes sur l’éducation pour tous existent mais ne sont pas appliqués. Dans le cadre de la décentralisation « nous avons reçu quelques financements mais nous ne sommes pas en mesure de les utiliser parce que les modalités de leur utilisation ne sont pas encore connues. Ensemble nous ferons beaucoup de choses si nous oeuvrons comme une équipe. Nous avons pris cela comme un défi ». Pour lui, cette table ronde constituait un apprentissage en ce qui concerne l’éducation pour tous.

 

    Après avoir cadré les actions de sensibilisation et d’information des parties prenantes que mènent son département ministériel dans le cadre de l’éducation des différentes couches de la société et préciser qu’il s’agissait de formuler les actions pour une vision globale du problème, le Délégué Régional du Ministère des Affaires Sociales Samuel NDJOCK a insisté sur les enfants qui ont un besoin spécifique et auxquels se pose le problème des enseignants spécialisés. Pour lui, « l’éducation est un outil important de réhabilitation ou de socialisation de l’enfant ». Aussi plaide-t-il pour le renforcement des capacités des associations de la société civile susceptibles d’amener toutes les parties prenantes : Etat, entreprises publiques et privées, particuliers et ONG, parents et associations des parents à œuvrer à l’unisson pour que les objectifs du millénaire en matière d’éducation soient atteints à l’horizon 2015.

 

        Dans son mot de clôture, le représentant du Ministre de l’Education de Base Hans ZAME a déclaré qu’il ne saurait « dire tout le grand bien que j’éprouve de vous voir si nombreux pour partager la possibilité de donner à tous les fondamentaux que sont lire, écrire et compter et pour donner à ceux-là qui sont en difficulté, une manière d’espérer».

Panélistes et participants à cette table ronde sont partis convaincus que l’Education Pour Tous est possible au Cameroun d’ici à 2015 pourvu que tous en fassent une priorité.

Georges Ndenga, Ai Douala

La signature des messages en direction des décideurs et en faveur du financement de l’éducation a clôturé  cette activité.

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